En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
La Quotidienne de Bruxelles - L'Inde promet une réponse "sans ambiguïté" après l'attaque au Cachemire
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le ministre de la Défense de l'Inde a promis mercredi une réponse rapide contre les personnes qui ont mené et planifié l'attaque la plus meurtrière contre des civils dans la région du Cachemire depuis 2000.
Taille du texte:
"Les responsables et ceux qui se trouvent derrière un tel acte entendront très rapidement notre réponse, (elle sera) sans ambiguïté", a déclaré Rajnath Singh lors d'un discours à New Delhi, au lendemain de la mort de 26 hommes lors d'une fusillade à Pahalgam, une ville touristique.
"Nous n'atteindrons pas seulement ceux qui ont mené l'attaque (mais) aussi ceux qui l'ont planifiée en coulisses sur notre territoire", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre nationaliste indien Narendra Modi, qui a écourté une visite d'Etat en Arabie saoudite, a dénoncé cet "acte odieux" et promis que les assaillants "ser(aient) traduits en justice".
"Leur dessein maléfique n'aboutira jamais. Notre détermination à lutter contre le terrorisme est inébranlable et elle ne fera que se renforcer", a-t-il martelé.
Une réunion en urgence de son cabinet, avec les principaux responsables en charge de la sécurité, doit avoir lieu mercredi.
La liste des victimes, vérifiée par la police, fait état de 26 hommes tués par des assaillants munis d'armes automatiques, qui ont surgi de la forêt près d'un site touristique à Pahalgam. A l'exception d'une personne vivant au Népal, tous résident en Inde.
Cette fusillade n'avait toujours pas été revendiquée mercredi en fin d'après-midi.
Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.
Des insurgés mènent une insurrection depuis 1989 pour obtenir l'indépendance ou une fusion avec le Pakistan.
New Delhi accuse de longue date Islamabad de soutenir en sous-main les infiltrations et la rébellion armée au Cachemire. Le Pakistan a toujours démenti, affirmant ne soutenir que la lutte pour l'autodétermination.
Le ministère des Affaires étrangères du Pakistan a présenté mercredi ses "condoléances aux proches des défunts".
- "Risque de nouvelle crise" -
Selon l'analyste Michael Kugelman, spécialiste de l'Asie du Sud, cette fusillade représente "un très sérieux risque de nouvelle crise entre l'Inde et le Pakistan, probablement le plus important depuis le bref conflit militaire en 2019".
Des hélicoptères militaires survolaient mercredi cette région montagneuse et boisée pour tenter de localiser les assaillants et un important dispositif de sécurité a été déployé.
Cette attaque "est abominable", a souligné dans un communiqué le ministre en chef du Jammu-et-Cachemire, Omar Abdullah.
L'armée indienne a affirmé mercredi que deux insurgés présumés avaient été tués lors d'une fusillade dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de la ville où à eu lieu l'attaque.
A Pahalgam, un guide touristique a expliqué à l'AFP qu'il s'était rendu sur les lieux après avoir entendu des coups de feu et avoir transporté certains blessés à cheval.
"J'ai vu quelques hommes allongés sur le sol, ils avaient l'air morts", a témoigné Waheed, qui n'a donné que son prénom.
- Femmes épargnées -
Un témoin, ayant requis l'anonymat, a affirmé que les assaillants ont "manifestement épargné les femmes".
Une survivante a raconté comment des hommes en uniforme étaient sortis de la forêt alors que des touristes profitaient de la nature, a rapporté le journal The Indian Express.
D'autres ont expliqué les avoir pris pour des policiers. "Ils étaient là, pendant au moins 20 minutes, imperturbables, se déplaçant et ouvrant le feu", a rapporté le quotidien, citant cette témoin pour qui cela "a semblé (durer) une éternité".
Cette attaque est survenue au lendemain d'une rencontre à New Delhi entre le vice-président américain JD Vance et M. Modi à New Delhi.
La Chine a présenté mercredi ses "sincères condoléances" aux familles des victimes et des blessés" et "condamné fermement cette attaque".
Quelques heures auparavant, Donald Trump avait assuré l'Inde de son "plein soutien" dans une conversation téléphonique avec M. Modi.
L'Inde déploie en permanence environ 500.000 soldats dans sa partie du Cachemire, bien que les combats aient diminué depuis que la révocation en 2019 de l'autonomie limitée de ce territoire.
Environ 3,5 millions de touristes ont visité le Cachemire en 2024, en majorité des Indiens, selon les chiffres officiels.
L'attaque la plus importante de ces dernières années remonte à février 2019. Des insurgés avaient lancé, à Pulwama, une voiture remplie d'explosifs sur un convoi de police, faisant 40 morts et au moins 35 blessés.