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La Quotidienne de Bruxelles - Lycéenne tuée à Nantes: les élèves, fleurs blanches à la main, rendent hommage aux victimes
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Fleurs à la main et vêtus de blanc, les élèves du groupe scolaire Notre-Dame-de-Toutes-Aides rendent hommage vendredi à la lycéenne tuée et aux trois autres blessés la veille après avoir été attaqués au couteau par un élève.
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Le suspect, un adolescent scolarisé en classe de seconde, a été interpellé peu après le drame, jeudi à la mi-journée, mais il a été hospitalisé dans la soirée après un examen psychiatrique. Ses motivations restent indéterminées à ce stade.
Pour accéder à l'hommage, initié par le comité des élèves et qui se déroule à l'intérieur de l'établissement, plusieurs centaines d'adolescents, munis de fleurs blanches, franchissent un barrage de police en montrant leur carte d'élève.
A la mi-journée, une vingtaine de lycéens, tous vêtus en blanc, s'étaient déjà rassemblés à quelques rues de l'établissement, a constaté un journaliste de l'AFP. "C'est une façon de leur montrer qu'on est là, qu'on pense à eux", explique Emma, en seconde, "le blanc, c'est pour dire qu'on y pense tous mais c'était pour pas se mettre en noir, parce que c'est une couleur triste".
Dès le début de la matinée, lycéens et adultes étaient venus déposer une rose blanche ou un bouquet sur le perron, s'agenouillant en silence ou s'enlaçant avant de repartir.
"Je ne pouvais pas être présente" pour l'hommage de l'après-midi "alors je suis venue ce matin", explique Emilie, 18 ans, en classe de terminale, "bouleversée".
- Psychologues -
Les cours sont suspendus vendredi pour les élèves du collège et du lycée nantais, qui peuvent bénéficier d'une cellule de soutien psychologique.
Antonin, en terminale, ne pense pas aller voir les psychologues "mais c'est bien qu'ils aient fait ça", dit à l'AFP le lycéen, venu déposer une rose blanche.
L'école primaire du groupe, fréquenté par 2.000 élèves au total, a en revanche maintenu la classe.
"Ce n'est pas plus mal que la plus petite reprenne l'école car elle pourra poser des questions à l'équipe éducative si elle en a besoin", estime Antoine, responsable informatique de 44 ans, venu accompagner sa fille scolarisée en CE2.
Une mère venue déposer son fils à la cérémonie d'hommage exprime son incompréhension, la voix entrecoupée de sanglots: "Ma fille est en sixième. J'étais tellement heureuse de les mettre ici, parce que ce sont des gens formidables, qui s'occupent bien des enfants".
Interrogée sur l'installation de portiques de sécurité, elle estime que "c'est inutile, on ne peut pas fliquer chaque gosse, ça montre juste qu'il faut les accompagner, les aider davantage".
- Courriel confus -
Outre la lycéenne décédée, trois autres élèves ont été blessés à coups de couteau. L'un d'entre eux se trouvait entre la vie et la mort jeudi soir mais son état de santé "s'est amélioré", a indiqué vendredi le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué à l'AFP qu'il avait évalué les faits et estimé qu'ils ne relevaient pas de sa compétence.
Le profil de l'agresseur semble difficile à cerner.
"Le lycéen, les gens le connaissaient comme dépressif, il disait qu'il adorait Hitler. Il a envoyé un mail de 13 pages à tout le monde pour expliquer tous ses problèmes à midi", a témoigné auprès de l'AFP une collégienne.
Peu avant d'attaquer ses camarades, les élèves du collège et lycée ont reçu un courriel sombre et confus consulté par l'AFP. Le suspect y évoque notamment "la mondialisation (qui) a transformé notre système en une machine à décomposer l'humain", revendiquant une "révolte biologique" afin que "l'équilibre naturel, même cruel" reprenne "sa place" contre "l'écocide globalisé".
Quelques heures après l'attaque, le ministre de l'Intérieur et sa collègue de l'Education se sont rendus au lycée pour saluer le travail des forces de l'ordre, des secours ainsi que du personnel enseignant qui a permis de maîtriser l'agresseur et d'éviter, selon eux, un bilan plus lourd.
Emmanuel Macron a salué le "courage" des professeurs qui "ont sans doute empêché d'autres drames".
François Bayrou a estimé que l'installation de portiques à l'entrée des établissements scolaires était "une piste" pour éviter de nouvelles attaques au couteau, des armes qui "doivent être pourchassées", une idée qui a suscité des critiques dans les rangs de la gauche.