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La Quotidienne de Bruxelles - Le procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles s'est ouvert
Bruxelles - 02.04. 2025
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Le procès de Gérard Depardieu pour agressions sexuelles sur le tournage du film "Les Volets verts" en 2021 s'est ouvert lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris, en présence de l'acteur mondialement connu et des deux plaignantes.
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L'audience s'est ouverte vers 13H45. Le procès, qui devait initialement se tenir à l'automne, avait été renvoyé pour raisons médicales.
Le prévenu a depuis été déclaré apte à comparaître. L'acteur de 76 ans, le plus connu à avoir été rattrapé par la vague #Metoo en France, était arrivé au tribunal peu après 13H00, marchant au côté de son avocat, sans faire de déclaration ni avoir un regard pour les nombreuses caméras présentes.
Un peu plus tôt, plusieurs dizaines de personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal judiciaire, selon des journalistes de l'AFP. "Violences sexistes, justice complice", "les victimes on vous croit, les violeurs on vous voit", "Vous en touchez une ? On répond toutes!", ont scandé les manifestants.
Me Assous a indiqué à l'AFP qu'une expertise médicale a établi que l'audience devrait être aménagée, pour que les journées n'excèdent pas six heures, avec des pauses "lorsque Gérard Depardieu en aura besoin".
Les aménagements éventuels doivent être détaillés à l'ouverture du procès.
Me Carine Durrieu-Diebolt, avocate d'une des plaignantes, a souligné que l'expert avait fait part de "l'état de santé bon, voire très bon du prévenu au plan cardiaque et diabétique".
Face au comédien, par ailleurs mis en examen pour viol et qui a fait l'objet de plusieurs plaintes pour violences sexuelles, deux femmes: Amélie, 54 ans, et Sarah (prénom modifié), 34 ans.
Ces dernières, respectivement décoratrice et assistante réalisatrice sur le film "Les Volets verts" de Jean Becker, accusent Gérard Depardieu d'agression sexuelle, harcèlement sexuel et outrages sexistes lors du tournage.
Me Claude Vincent, conseil d'une des plaignantes, a souligné sur RTL que cette dernière "attend" le procès "depuis très longtemps", entre "crainte de la manière dont ça va se dérouler" et volonté de "donner sa parole".
Dans son récit au site d'investigation Mediapart, la décoratrice expliquait que Gérard Depardieu aurait soudainement hurlé, lors d'une conversation, qu'il voulait un "ventilateur", car il ne pouvait "même plus bander" avec cette chaleur, puis il aurait assuré pouvoir "faire jouir les femmes sans les toucher".
- "Manœuvres" -
Une heure plus tard, il l'aurait "attrapée avec brutalité" et l'aurait "bloquée en refermant ses jambes sur (elle) comme un crabe", puis lui aurait "pétri la taille, le ventre, en remontant jusqu'à (ses) seins", assure-t-elle. Il lui aurait également tenu des "propos obscènes" tels que "Viens toucher mon gros parasol, je vais te le fourrer dans la chatte".
Assistante réalisatrice sur ce même film, Sarah accuse Gérard Depardieu de lui avoir touché à deux reprises "la poitrine et les fesses" en août 2021, d'après Mediapart.
Les deux femmes disent attendre avec impatience ce procès mais redouter "la manière dont la défense de M. Depardieu traitera les parties civiles à l'audience", a déclaré Me Claude Vincent, avocate de Sarah.
En octobre, le renvoi du procès avait été décidé à l'issue de plaidoiries mouvementées, l'avocat de la défense ayant dès ses premiers mots dénoncé une enquête bâclée et à charge tout en accusant les parties civiles de "chercher la lumière des médias".
Figure du cinéma français connue dans le monde entier, Gérard Depardieu a été accusé de comportements identiques par une vingtaine de femmes mais plusieurs procédures ont été classées pour cause de prescription des faits.
"Jamais, au grand jamais je n'ai abusé d'une femme", avait assuré l'acteur dans une lettre ouverte publiée dans Le Figaro en octobre 2023.
Deux mois plus tard, Emmanuel Macron avait choqué les associations féministes en saluant un "immense acteur" qui "rend fière la France" et en dénonçant "une chasse à l'homme" après la diffusion d'un reportage dans l'émission "Complément d'Enquête" sur la chaîne France 2 au cours duquel l'acteur multipliait les propos misogynes.