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La Quotidienne de Bruxelles - L'adieu à Emilie Dequenne, étoile du cinéma emportée à 43 ans par un cancer
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Cinq cents personnes, dont des personnalités du cinéma comme Emmanuelle Béart, Virginie Efira ou Albert Dupontel, se sont rassemblées mercredi au cimetière du Père-Lachaise à Paris pour les obsèques d'Emilie Dequenne, emportée par un cancer à 43 ans.
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Aux côtés de Sami Bouajila, Alice Belaïdi, Natacha Régnier, Hafsia Herzi ou encore Andrea Ferréol, les réalisateurs Jean-Pierre et Luc Dardenne sont venus dire au revoir à leur "Rosetta". Ils se sont assis au premier rang avec la famille, dont les parents d'Emilie Dequenne, son mari l'acteur Michel Ferracci et les enfants de chacun d'eux.
Un dessin de l'actrice, signé Jean-Charles de Castelbajac, a égayé les marches du crématorium, où s'est tenue la cérémonie religieuse. A l'intérieur, deux photos, avant et après la maladie: l'une, en noir et blanc, cheveux longs, l'autre en couleur, cheveux courts. Sur les deux clichés, un même sourire.
- "Dans les yeux d'Emilie" -
A 15H30, la chanson "Elle s'appelait Emilie Jolie" de Philippe Chatel retentit et le cercueil, en bois clair, fait son entrée. A l'office: le père Pierre Jean Franceschi, venu de Corse, l'île de Michel Ferracci, où elle-même aimait se reposer.
"La lumière de ses yeux exprimait celle qu'elle avait dans le cœur", a souligné le prêtre, partageant aussi une pensée pour les médecins, les aidants et les malades.
Aux chants polyphoniques, qui ont ponctué la cérémonie, ont succédé des chansons de Joe Dassin ("Dans les yeux d'Emilie") ou de Queen, avec un "Bohemian Rhapsody" entonné a capella par la fille d'Emilie Dequenne, Milla.
"Elle n'était pas qu'une actrice. Elle était une grande actrice, virtuose et généreuse. (...) Elle me manquera, elle nous manquera à tous", a témoigné le réalisateur Lucas Belvaux, qui l'a dirigée dans "Pas son genre" et "Chez nous".
"Emilie n'était ni envieuse, ni mesquine. Elle se réjouissait du succès des autres", a déclaré Danielle Gain, son agente, qu'elle appelait sa "maman de cinéma". "Elle a été pour moi un cadeau de la vie", a-t-elle ajouté.
- Dons contre le cancer -
A la demande de la défunte, les convives étaient appelés à ne pas offrir de fleurs. Mais à préférer un don à l'Institut Gustave Roussy, l'un des principaux centres de lutte contre le cancer en France, "pour faire progresser la recherche sur le corticosurrénalome".
En octobre 2023, Emilie Dequenne avait annoncé être atteinte de ce cancer du système endocrinien, diagnostiqué deux mois plus tôt et qui la tenait éloignée des plateaux. Elle est décédée après une rémission, puis une rechute. Ses cendres doivent être dispersées en Belgique et une cérémonie d'hommage doit y être organisée avec la ville de Chièvres.
Avec sa mort, le cinéma français et francophone pleure la mort prématurée d'une comédienne aimée du public et appréciée dans le milieu du 7e art.
Emilie Dequenne a connu la consécration dès son apparition à l'écran, en décrochant le prix d'interprétation à Cannes pour "Rosetta" (1999), de Luc et Jean-Pierre Dardenne.
Ce rôle a été le prélude à une carrière bien plus vaste, avec une cinquantaine de films ("La fille du RER" d'André Téchiné en 2009, "A perdre la raison" de Joachim Lafosse en 2012, "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait" d'Emmanuel Mouret en 2020...), dans lesquels l'actrice a su varier les registres.
En mai 2024, à la faveur d'une rémission, la comédienne était apparue sur le tapis rouge à Cannes au bras de l'acteur Michel Ferracci. Souriante, les cheveux courts en raison de son traitement, elle venait célébrer les 25 ans de "Rosetta" et présenter son dernier film, "Survivre".