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La Quotidienne de Bruxelles - Vance à Rome pour voir sa "chère amie" Meloni et fêter Pâques au Vatican
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Le vice-président américain, JD Vance, a été reçu vendredi à Rome, en pleine guerre commerciale entre les Etats-Unis et l'UE, par sa "chère amie" la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, puis s'est rendu pour un office religieux au Vatican, où il doit rencontrer samedi le n°2 du Saint-Siège.
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A la mi-journée, Mme Meloni a déroulé le tapis rouge du Palais Chigi, sa résidence officielle en plein centre de Rome, pour accueillir M. Vance, qui a déclaré à son arrivée qu'il l'informerait des derniers développements dans les négociations en vue d'obtenir un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine.
"Nous sommes vraiment optimistes sur la possibilité de mettre fin à cette guerre très brutale", a-t-il affirmé devant les journalistes.
"Nous poursuivrons aujourd'hui les échanges" concernant les droits de douane amorcés la veille à Washington entre Mme Meloni et le président Donald Trump, a-t-il ajouté, se disant "tout simplement enchanté de se retrouver avec une chère amie dans un bel endroit avec des gens formidables".
Mme Meloni s'est de son côté dite "fière" que JD Vance "ait décidé de passer Pâques à Rome", "après la rencontre merveilleuse que nous avons eue hier à Washington".
Giorgia Meloni a fait jeudi une visite éclair à la Maison Blanche où elle s'est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu'il veut imposer aux pays de l'Union européenne. Le président américain s'est dit à cette occasion sûr "à 100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'UE serait conclu.
- Basilique et château -
"Ma rencontre avec la Première ministre et son équipe a été très bonne, et je vais aller à l'église avec ma famille dans cette belle ville", a écrit JD Vance sur X.
Fervent catholique, M. Vance, accompagné de son épouse Usha et de leurs trois enfants, est arrivé vers 15H00 GMT à la basilique Saint-Pierre au Vatican pour assister à l'office de la Passion du Vendredi saint, qui commémore la mort du Christ sur la Croix.
Il devrait ensuite visiter le château Saint-Ange, selon des médias italiens. Situé sur la rive du Tibre, cet ancien tombeau de l'empereur Hadrien transformé en forteresse par les papes jouit d'une vue à couper le souffle sur la Ville éternelle.
Samedi, M. Vance, converti au catholicisme à 35 ans, retournera au Vatican pour un entretien avec Mgr Pietro Parolin, secrétaire d'Etat et N. 2 du Saint-Siège. Avant de partir pour l'Inde dimanche, il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.
Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich où il avait déploré le "recul" de la liberté d'expression sur le Vieux continent, sidérant de nombreux dirigeants européens.
Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d'Italia (FDI, post-fasciste), s'était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. "Je le dis depuis des années (...), l'Europe s'est un peu perdue", avait-elle déclaré au Financial Times.
- Trump invité à Rome -
A Washington, Mme Meloni, première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, s'est déclarée "certaine" qu'un accord serait trouvé.
Donald Trump a toutefois précisé qu'il n'était "pas pressé" et que Giorgia Meloni ne l'avait pas fait varier de stratégie.
Sur son réseau Truth Social, le président américain a encensé la "formidable" Première ministre italienne. "Elle aime son pays, et l'impression qu'elle a laissée à tout le monde est FANTASTIQUE !!!", a-t-il écrit.
La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé "ne pas pouvoir négocier au nom de l'Union européenne" mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu'il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d'un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.
Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu'elle ne fasse cavalier seul.