En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
La Quotidienne de Bruxelles - Cyclone à La Réunion: un fonds de 200 millions d'euros pour aider les collectivités
-
-
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, avait promis une réponse rapide après le passage du cyclone Garance, qui s'est abattu sur la Réunion le 28 février: il a annoncé vendredi la mobilisation d'un fonds représentant "200 millions d'euros" pour les collectivités territoriales de l'île.
Taille du texte:
Ce "soutien de l'Etat" vise "la remise en état des équipements publics, pour permettre de rétablir les services de proximité", et notamment "les écoles", a poursuivi le ministre sur Réunion La 1ère.
Ce fonds de secours servira aussi pour "les biens non assurés, pour acquérir des matériels de développement et de sécurisation, pour les biens de première nécessité".
Manuel Valls a "évidemment à l'esprit, par exemple, les écoles (...) détruites, qui vont rendre la rentrée scolaire difficile à Saint-Benoît" le 17 mars.
Le ministre, arrivé jeudi sur l'île, a pu mesurer l'impatience qui montait chez les élus et habitants. Il a d'ailleurs commencé sa visite par la commune de Saint-Benoît, la plus sinistrée, en rencontrant des habitants et des commerçants.
"Il y a encore beaucoup de travail à faire, notamment pour l'électricité et l'eau", a-t-il estimé. Selon les derniers chiffres de la préfecture de La Réunion, 20.000 clients sont toujours sans électricité et 7.220 habitants totalement privés d’eau.
Le ministre des Outre-mer a également annoncé des "avances pour les agriculteurs afin d'éviter les trous dans la trésorerie". Selon le préfet de La Réunion, Patrice Latron, Garance a fait deux fois plus de dégâts sur les exploitations agricoles que le cyclone Belal, un an plus tôt.
"Belal, c’était 50 millions de dégâts. Là, on va s'approcher des 100 millions d"euros", a estimé le préfet.
- Exploitations "dévastées" -
Le ministre des Outre-mer est venu "constater les dégâts, s'imprégner des images et annoncer tous les dispositifs à mettre en œuvre pour la reconstruction". Manuel Valls a notamment annoncé que "les dispositifs de catastrophe naturelle et de calamité agricole" seraient "rapidement mis en œuvre pour débloquer les assurances et les aides de l'État".
La commission catastrophe naturelle se tient d’ailleurs ce vendredi au ministère de l'Intérieur.
Ce vendredi, le ministre des Outre-mer s'est rendu sur une exploitation maraîchère dans l'est avant d'échanger avec les représentants des filières agricoles. Selon Olivier Fontaine, président de la chambre d'agriculture de La Réunion, "toutes les exploitations sont touchées. Il y a énormément de dégâts dans le nord, dans le sud et dans l’ouest".
D'autant que les productions agricoles avaient déjà été fragilisées par le cyclone Belal puis par un épisode de sécheresse qui a duré environ sept mois.
"La canne à sucre et les exploitations de fruits et légumes sont dévastées. De nombreux élevages ont perdu leur toit. Même les cultures traditionnelles comme la vanille ou le cacao ont été touchées", poursuit Olivier Fontaine.
Dans l'après-midi, Manuel Valls s'entretiendra avec les représentants du monde économique, largement frappé également. Selon Didier Fauchard, le président du Medef à la Réunion, "90% des adhérents ont été impactés", par les vents mais aussi et surtout par les coupures d'électricité et d'eau.
"De nombreux commerces ont dû jeter leurs produits frais car la chaîne du froid a été rompue. Et certains ne peuvent toujours pas rouvrir", assure-t-il.