En utilisant ce site web, vous acceptez que nous utilisions des cookies. Vous pouvez en savoir plus dans la politique de confidentialité.
La Quotidienne de Bruxelles - Israël menace de frapper Beyrouth après des tirs de roquettes depuis le Liban
Bruxelles - 05.04. 2025
-
16:02:30
Choisir une langue
Fermeture automatique en : 3
Wie gewohnt mit Werbung lesen
Nutzen Sie La Quotidienne de Bruxelles mit personalisierter Werbung, Werbetracking, Nutzungsanalyse und externen Multimedia-Inhalten. Details zu Cookies und Verarbeitungszwecken sowie zu Ihrer jederzeitigen Widerrufsmöglichkeit finden Sie unten, im Cookie-Manager sowie in unserer Datenschutzerklärung.
Use La Quotidienne de Bruxelles with personalised advertising, ad tracking, usage analysis and external multimedia content. Details on cookies and processing purposes as well as your revocation option at any time can be found below, in the cookie manager as well as in our privacy policy.
Utilizar La Quotidienne de Bruxelles con publicidad personalizada, seguimiento de anuncios, análisis de uso y contenido multimedia externo. Los detalles sobre las cookies y los propósitos de procesamiento, así como su opción de revocación en cualquier momento, se pueden encontrar a continuación, en el gestor de cookies, así como en nuestra política de privacidad.
Utilisez le La Quotidienne de Bruxelles avec des publicités personnalisées, un suivi publicitaire, une analyse de l'utilisation et des contenus multimédias externes. Vous trouverez des détails sur les cookies et les objectifs de traitement ainsi que sur votre possibilité de révocation à tout moment ci-dessous, dans le gestionnaire de cookies ainsi que dans notre déclaration de protection des données.
Utilizzare La Quotidienne de Bruxelles con pubblicità personalizzata, tracciamento degli annunci, analisi dell'utilizzo e contenuti multimediali esterni. I dettagli sui cookie e sulle finalità di elaborazione, nonché la possibilità di revocarli in qualsiasi momento, sono riportati di seguito nel Cookie Manager e nella nostra Informativa sulla privacy.
Utilizar o La Quotidienne de Bruxelles com publicidade personalizada, rastreio de anúncios, análise de utilização e conteúdo multimédia externo. Detalhes sobre cookies e fins de processamento, bem como a sua opção de revogação em qualquer altura, podem ser encontrados abaixo, no Gestor de Cookies, bem como na nossa Política de Privacidade.
Israël a bombardé vendredi le sud du Liban et menacé "d'agir avec force" jusqu'à Beyrouth, en riposte à des tirs de roquettes depuis le Liban vers son territoire, alors qu'une trêve fragile est en vigueur depuis le 27 novembre.
Taille du texte:
L'armée israélienne a annoncé peu après ces tirs mener des frappes contre des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, frontalier d'Israël.
Des images tournées par l'AFP vendredi matin montrent de la fumée s'élevant au-dessus du village libanais de Khiam, proche de la frontière, tandis que les écoles ont fermé dans plusieurs localités, notamment dans la région de Nabatiyé, après les menaces israéliennes.
C'est la deuxième fois depuis le début du cessez-le-feu qui a mis fin à deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement libanais soutenu par l'Iran que des roquettes sont tirées depuis le Liban vers Israël, la précédente remontant au 22 mars.
Vendredi, l'armée israélienne a annoncé que deux "projectiles" avaient été tirés depuis le Liban, dont l'un a été intercepté et le second est tombé sur le sol libanais.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a aussitôt menacé: "S'il n'y a pas de calme à Kiryat Shmona et dans les localités de Galilée", dans le nord d'Israël, "il n'y aura pas de calme à Beyrouth", a-t-il dit.
"Le gouvernement libanais porte une responsabilité directe pour tout tir vers la Galilée. Nous ne permettrons pas un retour à la réalité du 7 octobre. Nous garantirons la sécurité des habitants de la Galilée et agirons avec force face à toute menace", a affirmé M. Katz.
- Les habitants paniqués -
Dans la ville côtière de Tyr, visée par une frappe le 22 mars, des familles paniquées ont ramené leurs enfants à la maison.
"J'ai décidé d'emmener mes enfants à l'école malgré la situation, mais la direction m'a dit qu'ils avaient fermé après les menaces israéliennes et j'ai dû les ramener à la maison", a témoigné Ali Qassem, un père de quatre enfants.
L'agence de presse libanaise Ani a fait état de bombardements dans le sud du Liban et d'une "opération de ratissage" dans une localité proche de la frontière, où des tirs nourris ont été entendus.
L'Ani a signalé des tirs d'artillerie aux abords de plusieurs localités frontalières, dont Naqoura, qui abrite le quartier général de la Finul, la force de paix de l'ONU, et Aïta el-Chaab.
Après l'interception de roquettes le 22 mars, l'armée israélienne avait riposté par des frappes aériennes dans le sud du Liban et affirmé avoir visé "des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d'où opéraient des terroristes du Hezbollah".
Ces bombardements avaient fait huit morts, selon les autorités libanaises.
Le Hezbollah avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le Hamas au début de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, en tirant des roquettes sur le territoire israélien.
Ces hostilités, qui ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2024, ont fait plus de 4.000 morts au Liban, détruit des secteurs entiers dans les bastions du Hezbollah et contraint plus d'un million de personnes à fuir.
Du côté israélien, le bilan se monte à 78 morts, parmi lesquels 48 soldats en plus des 56 soldats tombés lors d'une offensive au sol déclenchée au Liban à la fin du mois de septembre, selon des données officielles. Quelque 60.000 habitants du nord d'Israël ont été déplacés, dont la moitié n'est pas encore rentrée chez elle, selon les autorités.
Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, puis le retrait incomplet des soldats israéliens du sud du Liban le 15 février, Israël continue de mener des frappes en territoire libanais et les deux parties s'accusent régulièrement de violer la trêve.
Israël a par ailleurs repris ses frappes le 18 mars sur la bande de Gaza après deux mois de trêve, pour contraindre le Hamas à libérer les derniers otages entre ses mains. Le mouvement islamiste a repris les tirs de roquette vers Israël quelques jours plus tard.