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La Quotidienne de Bruxelles - Turquie: l'opposition veut maintenir l'unité au lendemain de son méga-rassemblement
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L'opposition turque cherche à poursuivre sa mobilisation au lendemain du rassemblement de centaines de milliers de personnes à Istanbul pour protester contre l'incarcération du maire, Ekrem Imamoglu.
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La Turquie marque néanmoins une pause dimanche dans la contestation en cours depuis le 19 mars pour célébrer le premier jour des fêtes de l'Aïd El Fitr, qui marquent la fin du ramadan.
A cette occasion, Ekrem Imamoglu a appelé à l'unité depuis la prison de Silivri, dans l'ouest de la métropole, où il a été incarcéré le 23 mars.
"Ceux qui pensent que nous ne pourrons pas célébrer cette fête se trompent lourdement parce que nous trouverons certainement un moyen d'être ensemble! Nous réussirons à être unis pour cette fête", a-t-il assuré dans un message posté sur X par ses avocats.
Les autorités turques ont par ailleurs confirmé la détention du journaliste suédois Joakim Medin, arrêté jeudi dès sa descente d'avion, pour "appartenance à une organisation terroriste armée et insulte au président". Charges "absurdes" selon son journal, Dagens ETC, qui les nie catégoriquement.
L'arrestation du maire pour corruption, puis son incarcération ont déclenché un vague de protestations sans précédent depuis le grand mouvement de Gezi, en 2013.
M. Imamoglu devait être investi candidat de son parti, le CHP, à la prochaine présidentielle, prévue en 2028, le jour où il a été envoyé en prison.
Le président du Parti républicain du peuple (CHP) özgür özel a annoncé qu'il lui rendrait visite dimanche en début d'après-midi ainsi qu'aux manifestants incarcérés dans cette même prison de Silivri.
- Pétition -
Samedi, des centaines de milliers de personnes - 2,2 millions selon le CHP - ont convergé vers la rive asiatique d'Istanbul pour exprimer leur soutien à l'édile.
Il se trouvait dimanche à Trabzon sur la mer Noire, région d'origine de M. Imamoglu - et du chef de l'Etat. Il a initié une pétition appelant à la libération du maire et à des élections anticipées.
"Dieu m'est témoin que le crime d'Ekrem Imamoglu est d'être le rival de Tayyip Erdogan", a lancé M. Özel, rappelant que M. Imamoglu avait remporté Istanbul en 2019 puis de nouveau en 2024, ville de 16 milions d'habitants dont M. Erdogan fut le maire.
Quarante-huit élus de la municipalité ou des alentours ont été emprisonnés dans le cadre de cette enquête. Parmi eux, un proche de M. Imamgolu, Mahir Polat, très investi dans la défense du patrimoine stambouliote, se trouvait dimanche hospitalisé pour un incident cardiaque, selon le quaofieitn Cumhuriyet.
Au moins 2.000 personnes ont été interpellées et au moins 263 incarcérées depuis le début des manifestations, selon les chiffres officiels, mais les avocats qui se sont pressés chaque jour au Palais de justice estiment qu'ils sont bien davantage.
- "Priorité absolue" -
S'agissant du journaliste suédois Joakim Medin, les autorités ont précisé que "ce mandat d'arrêt n'a rien à voir avec des activités journalistiques", alors qu'au moins dix journalistes ont été interpellés pour avoir couvert les manifestations et un journaliste de la BBC, Mark Lowen, a été expulsé.
Le procureur d'Ankara reproche à M. Metin d'avoir pris part à une manifestation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) en janvier 2023, à Stockholm, lors de laquelle une figurine représentant le chef de l'Etat turc a été promenée au bout d'un fil.
Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et ses alliées occidentaux.
Le gouvernement suédois fait de sa libération une "priorité absolue", a réagi la cheffe de la diplomatie suédoise Maria Malmer Stenergard, précisant qu'elle se rendrait cette semaine à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan "pour faire part à mon collègue (turc) de l'extrême importance de cette affaire".
La manifestation évoquée s'était tenue lors des discussions sur l'entrée de la Suède dans l'Otan, à laquelle Ankara avait résisté en arguant de la mansuétude supposée de Stockholm envers les partisans du PKK.
La Suède a finalement rejoint l'Alliance atlantique en mars 2024 après vingt mois de négociations pour lever le veto turc.