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La Quotidienne de Bruxelles - Au Caire, Macron, Sissi et Abdallah II font front commun sur Gaza face au plan Trump
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Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II ont dit lundi au Caire leur rejet de tout déplacement des Palestiniens face aux ambitions de Donald Trump, mais ont aussi donné des gages aux Etats-Unis en jugeant que la gouvernance à Gaza devait relever "uniquement" d'une Autorité palestinienne "renforcée".
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Le président français a d'ailleurs organisé durant sa visite en Egypte un appel avec M. Trump, son homologue égyptien et le roi de Jordanie au sujet de Gaza, a annoncé l'Elysée.
Dans un communiqué commun après leur sommet tripartite, les dirigeants français, égyptien et jordanien, qui rejettent donc tout rôle futur du Hamas dans le territoire palestinien, ont également appelé à "un retour immédiat au cessez-le-feu".
Le roi de Jordanie a rejoint lundi Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron, arrivé dimanche dans la capitale égyptienne pour une visite essentiellement consacrée à la guerre à Gaza.
Avec cette rencontre, la diplomatie française entend afficher sa solidarité avec deux pays voisins de la bande de Gaza ébranlés par le projet du président américain. D'autant plus que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, doit être reçu lundi à la Maison Blanche.
Début février, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la "Riviera du Moyen-Orient". Pour cela, ses habitants pourraient être déplacés vers l'Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.
- Gouvernance -
Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi et Abdallah II "ont exprimé leur rejet de tout déplacement des Palestiniens de leurs terres ou de toute annexion de territoire palestinien".
Ils ont aussi "souligné que la gouvernance ainsi que le maintien de l'ordre et de la sécurité à Gaza, ainsi que dans tous les territoires palestiniens, devaient relever uniquement de l'autorité d'une Autorité palestinienne renforcée, avec un fort soutien régional et international".
Emmanuel Macron a "salué les efforts inlassables déployés par l'Égypte" en tant que co-médiateur pour la trêve et la libération des otages encore retenus par le Hamas depuis l'attaque du 7 octobre 2023 contre Israël, qui a déclenché la guerre.
Des déplacements de populations et une annexion de Gaza comme de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, seraient "une violation du droit international", "une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d'Israël", a dit Emmanuel Macron.
Il a aussi exprimé le soutien de la France au plan arabe, qualifié de "voie réaliste à la reconstruction de Gaza", conçu comme une réponse au plan Trump. Cette initiative, préparée par l'Egypte, prévoit de ne pas déplacer les Gazaouis.
Paris estime toutefois qu'il faut "encore renforcer" ce plan, notamment sur "la sécurité" et la "gouvernance" du territoire palestinien, pour rassurer des Américains réticents. Les pays arabes prévoient un retour progressif de l'Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige Gaza depuis 2007.
"Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël", a insisté Emmanuel Macron.
- Fret humanitaire -
Le président français organise en juin à l'ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur la solution à deux Etats, israélien et palestinien. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le "moment opportun" que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.
Mardi, M. Macron se rendra, accompagné de son homologue égyptien, dans la ville d'al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de passage de Rafah par lequel est censée transiter l'aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée depuis un mois.
Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à "la réouverture des points de passage pour l'acheminement de fret humanitaire à Gaza", selon la présidence française.
Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l'aide, il va rencontrer des personnels d'ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien mais aussi probablement des "bénéficiaires" palestiniens de l'action humanitaire, selon la même source.
Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques ont été signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.