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La Quotidienne de Bruxelles - Ukraine: réunions en cascade à Paris avec Américains, Européens et Ukrainiens
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Une série de réunions successives de haut niveau sur l'Ukraine impliquant Américains, Européens et Ukrainiens, se déroule jeudi à Paris, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington piétinent et où les Européens veulent imposer leur voix.
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"Nous sommes arrivés à Paris avec un but en tête: définir des solutions concrètes pour terminer la guerre entre la Russie et l'Ukraine", et faire cesser "le bain de sang inutile", a posté sur X le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio.
Le président français Emmanuel Macron a de son côté évoqué "une occasion importante d'avoir une convergence" alors que les Européens craignent depuis des semaines d'être mis à l'écart des négociations.
Toutefois, depuis Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé l'émissaire américain Steve Witkoff, qui est présent à Paris avec Marco Rubio, d'avoir "adopté la stratégie russe".
M. Witkoff, proche ami du président américain Donald Trump, est l'interlocuteur du président russe Vladimir Poutine dans les négociations de cessez-le-feu, et avait déjà été accusé par Kiev de reprendre les éléments de langage du Kremlin.
Moscou, pour sa part, a accusé les Européens de vouloir "poursuivre la guerre" et a estimé que "de nombreux pays" tentaient de "perturber" le dialogue bilatéral renaissant entre Moscou et Washington. La Russie a également menacé l'Allemagne, faisant savoir que toute frappe sur des cibles russes avec des missiles de croisière allemands Taurus, que Berlin n'exclut plus de livrer à Kiev, serait considérée comme "une participation directe" à la guerre.
C'est dans ce climat tendu, et alors que la guerre continue à faire rage sur le terrain - dix personnes ont été tuées par des frappes russes en Ukraine jeudi- que les réunions s'enchaînent à Paris.
Outre les Américains, une délégation ukrainienne de haut niveau dont le chef de la diplomatie Andriï Sybiga, et des conseillers à la sécurité britannique et allemand, participent également à plusieurs réunions à Paris.
- Rares dicussions directes -
De rares discussions directes entre Ukrainiens, Américains, et Européens se tenaient ainsi jeudi après-midi à l'Elysée.
Elle seront "l'occasion de définir ensemble ce que seront les prochaines étapes et les mesures que nous prendrons ensemble", a déclaré le conseiller diplomatique de l'Elysée Emmanuel Bonne en accueillant les responsables américains.
Depuis que le président Trump a effectué un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et tente d'obtenir à tout prix un cessez-le-feu en Ukraine, les Européens ont été quasiment exclus des discussions.
Volodymyr Zelensky, avec qui Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone en amont des réunions, a appelé jeudi matin à faire "pression" sur le Kremlin pour "mettre fin à (la) guerre et garantir une paix durable".
- Ligne rouge -
M. Rubio devrait rencontrer en fin de journée ses homologues français et britannique David Lammy.
Ce troisième déplacement en Europe du secrétaire d'Etat américain intervient alors que des négociations, lancées par l'administration Trump pour une trêve dans le conflit ukrainien qui a débuté en février 2022, peinent à progresser.
Sous la pression de Washington, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats pour 30 jours, ignorée par la Russie.
Steve Witkoff a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril. Lundi, il a déclaré que les discussions étaient "sur le point" de permettre des avancées.
Parallèlement au rapprochement avec Moscou de l'administration Trump, Paris et Londres ont monté une "coalition des volontaires", composée d'une trentaine de pays alliés de l'Ukraine travaillant notamment à la création d'une "force de réassurance" destinée à garantir un éventuel cessez-le-feu et empêcher toute nouvelle attaque de la Russie.
Mais un contingent militaire multinational en cas de paix, souhaité par Kiev, est une ligne rouge pour Moscou.
- Nucléaire iranien -
Les échanges de jeudi "seront également l'occasion de discuter des droits de douane ainsi que de la situation au Proche-Orient dans une logique de désescalade dans la région", a détaillé l'Elysée.
Une source diplomatique française a indiqué à l'AFP que le dossier du nucléaire iranien pourrait également être au programme.
De rares discussions entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire de l'Iran se sont tenues samedi dans le sultanat d'Oman et un nouveau round est prévu le 19 avril à Rome, toujours sous la médiation d'Oman.