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La Quotidienne de Bruxelles - Nouveaux pourparlers Iran/Etats-Unis sur le nucléaire le 26 avril, selon Téhéran
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L'Iran et les Etats-Unis doivent se retrouver le 26 avril à Oman pour une troisième session de pourparlers sur le nucléaire iranien, après des discussions indirectes samedi à Rome qui ont permis de faire "avancer" les négociations, selon Téhéran.
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Ces discussions ont eu lieu une semaine après de premiers échanges à Oman entre les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979.
"Les négociations avancent", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, après cette deuxième série de pourparlers via une médiation du sultanat d'Oman. "C'était une bonne réunion", a-t-il ajouté.
Selon la diplomatie omanaise, Téhéran et Washington cherchent un accord "équitable, durable et contraignant", qui assurera "un Iran sans arme nucléaire et sans sanctions".
Pilotées par M. Araghchi et par l'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, les discussions de samedi ont duré quatre heures.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a déclaré que les deux délégations s'étaient installées "dans deux salles différentes" de la résidence de l'ambassadeur d'Oman à Rome et que le chef de la diplomatie du sultanat du Golfe avait assuré la médiation.
La télévision iranienne comme l'agence de presse Tasnim ont fait état d'une "atmosphère constructive".
- "Pression maximale" -
Il s'agit de la deuxième réunion à ce niveau depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis, en 2018, sous la première présidence de Donald Trump, de l'accord international qui prévoyait un encadrement des activités nucléaires de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec lequel les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980.
Il a appelé en mars Téhéran à négocier un nouvel accord mais a menacé de bombarder l'Iran en cas d'échec de la diplomatie.
M. Trump a toutefois affirmé jeudi qu'il n'était "pas pressé" d'utiliser l'option militaire. "Je pense que l'Iran veut discuter", a-t-il souligné.
Avant les discussions de samedi, M. Araghchi avait fait part de ses "sérieux doutes" quant aux intentions des Etats-Unis.
"Nous sommes conscients que le chemin" vers un accord "n'est pas sans embûches", a écrit samedi sur X Esmaïl Baghaï.
Les pays occidentaux et Israël, ennemi juré de Téhéran et considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces allégations et défend un droit au nucléaire à des fins civiles, notamment pour l'énergie.
Dans un entretien au journal français Le Monde publié mercredi, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé que l'Iran n'était "pas loin" de disposer de la bombe atomique.
Après le retrait américain de l'accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines, Téhéran a pris progressivement ses distances avec le texte.
Le pays enrichit désormais de l'uranium jusqu'à 60%, bien au-dessus du plafond de 3,67% fixé par l'accord, restant toutefois en-deçà du seuil des 90% nécessaires à la fabrication de l'arme atomique, selon l'AIEA.
Le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a appelé vendredi les Européens à prendre rapidement une "décision importante" concernant le "rétablissement des sanctions" internationales à l'encontre de l'Iran.
- "Lignes rouges" -
L'Iran insiste pour que les pourparlers se limitent au nucléaire et à la levée des sanctions et considère comme une "ligne rouge" toute discussion qui porterait sur un démantèlement total de son programme nucléaire.
Certains médias spéculaient sur le fait que le programme balistique de l'Iran ou son soutien à des groupes armés hostiles à Israël, dont le Hezbollah au Liban et les Houthis au Yémen, figureraient au menu des discussions.
M. Araghchi a encore mis en garde vendredi les Etats-Unis contre "des demandes déraisonnables", après que M. Witkoff a réclamé en début de semaine un démantèlement total du programme nucléaire iranien.
Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, ont eux exclu toute discussion sur les capacités militaires et de défense, dont le programme balistique qui inquiète à l'international.
L'influence régionale de l'Iran figure aussi parmi "les lignes rouges" du pays, selon l'agence de presse officielle Irna.