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La Quotidienne de Bruxelles - A Rome, une foule fervente pour le pape François, avant la succession
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Plus de 200.000 personnes ont assisté à une messe place Saint-Pierre ou défilé devant la tombe du pape François pour un nouvel hommage dimanche à Rome, au lendemain de funérailles grandioses et avant que ne débutent les tractations pour sa succession.
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François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré - comme sept papes avant lui - lors d'une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge et l'une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d'être inhumé.
Depuis 05H00 GMT, au moins 25.000 personnes ont défilé pour se recueillir devant la tombe du pape François, selon des sources policières, et la basilique restera ouverte jusqu'à 22H00 (20H00GMT).
Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription "Franciscus" (François en latin), est accrochée la croix du "bon pasteur", une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière.
Une rose blanche posée sur la tombe rappelle son lien particulier avec Sainte Thérèse de Lisieux.
- "témoin lumineux" -
Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en l'honneur de François a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents pour le Jubilé, année sainte de l'Eglise catholique.
"Vous venez de partout: de tous les diocèses d'Italie, d'Europe, des États-Unis, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie, des Émirats arabes... Avec vous, le monde entier est vraiment présent!", leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, sous les applaudissements de la foule.
Le défunt pape "aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous", a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le "témoin lumineux d'une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés".
A 14H00 GMT, les cardinaux ont eux célébré les Vêpres à Sainte Marie Majeure, où ils se sont recueillis sur la tombe de François, certains ecclésiastiques prenant des photos.
"J'attends de son remplaçant qu'il poursuive son oeuvre. Nous avons besoin de nous unir aujourd'hui, non de nous diviser", a confié le cardinal malien Jean Zerbo à la sortie de l'office.
- Conclave annoncé lundi ? -
Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l'Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu'au 4 mai.
Au terme de celles-ci, les 135 cardinaux électeurs - ceux âgés de moins de 80 ans - seront convoqués avec pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l'Eglise catholique.
En vertu des règles vaticanes, le devrait s'ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera "probablement" le 5 ou le 6 mai.
Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d'une cinquième "congrégation générale" - une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.
François "était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j'espère qu'il aura l'esprit ouvert et qu'il sera conscient des défis du monde actuel", relève encore Tatiana Alva.
Pour la Péruvienne, "l'Église doit également reconnaître les dégâts qu'elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j'espère que le prochain pape poursuivra cet héritage".
Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d'Etat, a honoré samedi la mémoire du "pape proche des gens, avec un cœur ouvert à tous", selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit lors de ses funérailles place Saint-Pierre ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.
- Rupture ou continuité ? -
"C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération (...). Toutes les avancées qu'il a faites sur l'écologie, sur l'avenir des jeunes, l'homosexualité... Il nous a redonné espoir en l'avenir, ça faisait du bien d'avoir une nouvelle voix plus moderne dans l'Eglise", a confié samedi à l'AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.
Si François a laissé l'image d'un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que le prochain souverain pontife s'inscrira dans la même ligne, préviennent des experts, même si le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.
François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l'aise en public.
Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.
"J'espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cœur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont", espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.