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La Quotidienne de Bruxelles - Désertée, Shanghai sous la menace du confinement
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C'est l'une des cités les plus peuplées du monde. Mais Shanghai commence à prendre des airs de ville fantôme alors qu'un confinement anti-Covid menace de s'abattre sur ses 25 millions d'habitants.
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Si le nombre de cas dans le pays est sans commune mesure avec celui enregistré ailleurs dans le monde, la Chine fait actuellement face à sa plus grave poussée épidémique depuis début 2020.
Le pays a annoncé mardi près de 5.300 nouveaux cas positifs, une flambée qui ébranle la stratégie chinoise zéro Covid et signale le retour des dépistages, des confinements et des restrictions aux déplacements.
Tout un symbole à Shanghai: le célèbre quai du Bund sur les rives du Huangpu, qui fait face aux emblématiques gratte-ciel de la métropole et attire généralement des hordes de touristes, est quasi-désert.
Seuls quelques piétons, masque sur le visage, y déambulent pour prendre des photos.
Les autorités ont déjà pris des mesures pour enrayer la contamination.
Beaucoup d'employés sont appelés à télétravailler, les étudiants passent aux cours en ligne et un nombre croissant d'immeubles sont confinés pour 48 heures, le temps de réaliser un dépistage général.
A la différence des confinements stricts appliqués ailleurs en Chine, les restrictions à Shanghai sont pour l'instant localisées.
- Combinaisons intégrales -
"On nous a demandé de suspendre (le service à table) et on s'y plie, parce que s'ils découvrent qu'on continue de le faire, on devra fermer", déclare à l'AFP un restaurateur du centre de Shanghai.
L'établissement peut continuer à livrer ses clients, mais les pertes financières seront inévitables, souligne le propriétaire, qui souhaite rester anonyme pour éviter les ennuis.
Si les restrictions ne durent que quelques semaines, il dit pouvoir "vivre avec".
Dans un district voisin, un autre restaurateur est en attente des instructions des autorités.
"On ne sait pas quand ça tombera. De toute façon, on n'a pas beaucoup de clients ces derniers jours", explique-t-il, car l'appréhension gagne les Shanghaïens, qui pour certains redoutent une prochaine quarantaine généralisée.
Sur l'application de partage de vidéos Douyin (la version chinoise de TikTok), la patronne d'un restaurant peste contre l'interdiction soudaine du service à table: elle venait juste de louer de nouveaux locaux.
"J'ai juste envie de pleurer", déclare-t-elle.
Des fonctionnaires vêtus de combinaisons intégrales ont pris place autour des quartiers confinés.
Assis sur des tabourets, en train de pianoter sur leur téléphone ou de manger des nouilles, ils surveillent les entrées et sorties de la zone interdite.
Certains habitants viennent récupérer des livraisons de nourriture par-dessus la barricade, avant de retourner chez eux.
- "Grosse blague" -
Hormis ces confinements localisés, la ville fonctionne encore normalement.
Les épiceries voient toutefois arriver des clients désireux de constituer des stocks de nourriture. La circulation est moins dense qu'à l'accoutumée.
A Shenzhen, métropole aux portes de Hong Kong où sont implantées de nombreuses entreprises technologiques et où les 17,5 millions d'habitants sont déjà confinés, des vidéos en ligne montrent des étagères de supermarchés vides.
De grandes barricades en plastique rouge bloquent l'accès à des bâtiments et des files d'attente se forment devant les stands de tests PCR.
La stratégie chinoise du zéro Covid est globalement soutenue par la population: le nombre de morts est resté très bas et la vie est largement normale en Chine depuis la fin de la première vague de l'épidémie à Wuhan début 2020.
Mais la lassitude qui s'installe face aux restrictions, notamment pour les déplacements à l'intérieur du pays et encore plus aux retours de l'étranger, a relancé le débat sur un ajustement des mesures sanitaires.
A Shanghai, où les autorités se félicitent de leur politique de contrôle épidémique "précise et adaptée", un internaute a estimé qu'il s'agissait d'une "grosse blague" étant donné la propagation du virus à d'autres provinces.
Un autre habitant a accusé en ligne la ville de "contrôler les commentaires" critiques sur internet.