Badminton: Alex Lanier sacré champion d'Europe et sur sa lancée / Photo: Claus Fisker - Ritzau Scanpix/AFP
Sacré champion d'Europe de badminton pour la première fois dimanche à Horsens (Danemark) face à Toma Junior Popov, Alex Lanier poursuit à 20 ans sa fulgurante progression qui l'emmènera cet été aux Mondiaux de Paris.
En s'imposant face au frère aîné de Christo Popov (21-17, 21-18), qu'il avait écarté en trois sets en demi-finale samedi, le natif de Caen est devenu le premier Français à remporter l'épreuve.
Depuis 2018, la victoire était toujours revenue à un joueur Danois en simple masculin, et partagée entre Anders Antonsen (2021, 2024) et le double champion olympique Viktor Axelsen (2018, 2022).
Mais les N.2 et N.3 mondiaux ont chacun dû déclarer forfait de cette édition, dégageant ainsi l'horizon de Bleus qui pourraient bien peu à peu s'imposer dans leur discipline, dont les championnats du monde se dérouleront à Paris en août (25-31).
Parmi eux, Alex Lanier connaît depuis plusieurs mois une ascension fulgurante.
Non sélectionné pour les JO de Paris, il avait créé la sensation en devenant en août le premier badiste tricolore à remporter un Super 750, tournoi de deuxième niveau sur le circuit mondial, en écartant notamment sur son chemin le Chinois Shi Yu Qi, N.1 mondial.
Depuis, Alex Lanier a continué de garnir son palmarès, en remportant un Super 300 à Orléans cette année, en devenant pour la première fois champion de France, ou encore en atteignant la demi-finale d'un Super 1000 - le plus haut niveau international - à Birmingham.
Ses résultats l'ont aussi propulsé au 10e rang mondial, le meilleur classement d'un badiste français en simple.
Tête de série N.3 au Danemark, il a traversé presque sans embûche l'ensemble de la compétition. Et il a fallu attendre les demi-finales contre l'autre frère Popov, Christo, pour le voir perdre son premier set.
Désormais champion d'Europe, il sera davantage attendu pour les Championnats du monde à Paris fin août.
En novembre dernier, le badiste avait assumé auprès de l’AFP souhaiter "les gagner". Là encore, aucun Français n'y est jusqu'à présent parvenu.
B.Francois--LCdB