À partir d’avril 2025, la France verra plusieurs changements significatifs affecter le quotidien des citoyens. Ces évolutions, ancrées dans des décisions gouvernementales et des réformes récentes, touchent des domaines variés comme les aides sociales, le chômage, la santé ou encore les voyages. Voici ce qu’il faut retenir.
Dès le 1er avril, les aides sociales connaîtront une revalorisation. Selon aux représentants des médias, le Revenu de Solidarité Active (RSA) augmentera de 1,7 %, passant de 635,71 € à 646,52 € pour une personne seule. L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) suivra la même hausse, atteignant 1 033,32 € pour un bénéficiaire sans ressources. La prime d’activité sera également ajustée, soutenant ainsi le pouvoir d’achat face à l’inflation.
Côté emploi, une nouvelle convention d’assurance chômage entre en vigueur le 1er avril, selon France Travail (30 mars 2025). L’Allocation de Retour à l’Emploi (ARE) sera mensualisée sur une base fixe de 30 jours, simplifiant les versements mais réduisant légèrement les droits annuels de certains allocataires. Les seniors verront les seuils d’âge pour une indemnisation prolongée repoussés à 55 ans (22,5 mois) et 57 ans (27 mois). Pour les créateurs d’entreprise, l’Aide à la Reprise ou Création d’Entreprise (ARCE) impose une nouvelle condition : pas de CDI à temps plein pour le second versement.
La santé n’est pas en reste. Le programme M’T Dents devient annuel dès le 1er avril, offrant un examen bucco-dentaire gratuit chaque année aux 3-24 ans, pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie. Par ailleurs, les indemnités journalières pour arrêts maladie dans le privé seront plafonnées à 1,4 fois le SMIC, contre 1,8 auparavant, une mesure visant à réduire les coûts.
Pour les voyageurs, une autorisation électronique de voyage (ETA) devient obligatoire dès le 2 avril pour entrer au Royaume-Uni. Coûtant 12 € (puis 16 € à partir du 9 avril), elle est valide deux ans. Enfin, le prêt à taux zéro (PTZ) s’élargit à tous les logements neufs jusqu’en 2027, facilitant l’accès à la propriété.
Ces changements, bien que pratiques pour certains, soulèvent des questions sur leur impact à long terme, notamment sur les plus précaires. Avril 2025 marque ainsi une étape clé dans l’adaptation des politiques françaises aux défis actuels.