Donald Trump (78), président des États-Unis, persiste dans sa politique de tariffs massifs, annoncés le 2 avril : 10 % sur toutes les importations, 20 % pour l’Union européenne et 34 % pour la Chine. Cette décision, qualifiée de « remède économique » par Trump, a plongé les marchés dans le chaos : Wall Street a chuté de 5,97 % le 4 avril, tandis que le CAC 40 à Paris a perdu 3,8 %. La France, inquiète, voit ses exportations vers les États-Unis – 48 milliards d’euros en 2024 – menacées.
Face à cette escalade, Emmanuel Macron a réagi avec fermeté. Lors d’une réunion à l’Élysée le 6 avril, il a promis des « contre-mesures coordonnées » avec l’UE, incluant des taxes sur les produits américains comme le bourbon. Le Medef alerte sur « des dizaines de milliers d’emplois en danger » dans l’aéronautique et le luxe. Le FMI redoute une récession mondiale, et la Banque de France anticipe une inflation accrue. Alors que Trump reste inflexible – « Je ne reculerai jamais », a-t-il déclaré sur Truth Social –, la France cherche à protéger son économie dans cette tempête commerciale.